lundi 31 décembre 2007

Hiya we Howa



Bande d'annonce d'un nouveau film tunisien, date de sortie 09 Janvier mais pas en 2008.
source: blog du film

jeudi 27 décembre 2007

Moi en mode "South Park"


La ressemblance est frappante!

mardi 25 décembre 2007

lundi 24 décembre 2007

Coup de coeur du mois: AYO



Je sais vous me direz "Rani Gdim" et que cette artiste a été découverte ya près de deux ans, mais c'est simple, je l'aime et j'adore tout ce qu'elle fait.
Un avant goût, pour ceux qui ne l'a connaissent pas encore:

Without You




How Many Times




et bien sur Down On My Knees




Vivement le prochain album.

jeudi 20 décembre 2007

J'ai enfin trouvé les photo de Laure Manaudou nue, très sexy !!

Laure Manaudou n'en a pas fini avec les photos d'elles qui circulent ces derniers jours.

Après qu'elles aient circulées sur internet et que Laure ait décidé de porter plainte contre les sites qui les ont diffusées, voilà qu'un journal italien les publie à son tour.
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Bravo Skydancer, tu m'a montré la voie à suivre :-)

mercredi 19 décembre 2007

Eh oui, je l'ai fait !!!


Eh oui, c'est fait, j'ai égorgé mon premier mouton cet Aid. J'ai même fait mieux, j'en ai égorgé deux mais je vais m'abstenir de vous en donner la preuve, par respect des âmes sensibles.
Toutefois, je voudrais partager ma "grande" expérience avec autrui, donc je vais vous donner le mode d'emploi "kifech tjor 3al 3alouch betarika al touniso-islameya" ("comment égorger un mouton dans le respect de la tradition tuniso-musulmane").

1- Tout d'abord, il faut bien aiguiser les skakens afin de faciliter l'acte d'offrande et ainsi ne pas faire souffrir l'animal, une règle d'or à respecter.

2- Si vous avez deux ou plusieurs moutons à égorger, il ne faut surtout pas que ces bêtes assistent au sacrifice d'une d'entre elles. C'est une haycha bakma, mais qui ressent la peur comme tout être humain.

3- Après avoir attraper le mouton, mis par terre et diriger sa tête vers el kebla, il faudra lui tenir les pattes parce qu'il risque de ne pas être d'accord avec ce que vous entreprenez de lui faire.

4- Vous prenez le couteau super aiguisé (attention, un accident est vite arrivé), vous exprimer la neya (il y a bien un dou3a à dire) et vous préciser le propriétaire de cette dhe7eya (son prénom et celui de sa mère "X fils de Y").

5- Vous tenez entre vos doigts la sorte de pomme d'Adam du mouton qu'on appel "Rou7", vous louer le seigneur ("ALAH AKBAR") et d'un geste sec vous essayer de lui trancher les carotides, sans lever le couteau de la gorge car c'est dans ce cas la que la bête souffre le plus. Si le sang continue à circuler au cerveau pendant ce bref moment, j'imagine que l'animal risque de souffrir. En coupant l'artère qui mène au cerveau, on abrège ces souffrance.

6- Une fois égorgé, vous devez laisser la bête se secouer et soupirer ses derniers souffles. Son corps risque bech yetsakek, contractions de muscles oblige.

7- Après un moment, vous devez déplacer l'animal près de l'endroit où il sera accroché. Préparer au préalable un crochet bien propre disponible dans les toutes les quincailleries.

8- Vous prenez une patte de l'animal et vous percez la chaire au niveau de l'articulation afin de faire un trou. Commence ici une étape beaucoup plus difficile, "el salkhan", le dépouillement. Ce trou qui doit être assez profond mais pas dans la chair mais plutôt en dessous de le peau, est fait pour pouvoir "gonfler" le mouton et faciliter el salkhan. On peut utiliser une pompe ou bien souffler soit même, pour les adeptes des grandes frissons.

9- Une fois "el leya" ( l'arrière train) assez gonflée, la carcasse est prête à être dépouiller. En s'aidant d'un petit couteau assez aiguisé et d'une grande dextérité, on commence à enlever la peau de l'animal. On risque de perdre quelques grammes de viande ou de trouer el jeld (la peau), mais ce n'est pas bien grave si on ne comptait pas en faire des oreillers.

10- On décapite ensuite le mouton et on lui brise les pattes au niveau des articulations afin de les carboniser après en vue d'une bonne "hergema bel sakin" ou "ras fel four".

11- Après avoir accrochée la carcasse de l'animal dans une fenêtre ou toute autre chose, on lui ouvre l'abdomen pour en faire sortir toutes les richesses: foi, coeur,poumons et surtout intestins pour en faire l'invention tunisienne par excellence "El osben". Toutefois, il faut faire très attention à ces "conduits", un accident est vite arrivé.

12- Ça y est, c'est fini, il ne reste qu'à découper la viande pour un bon mechoui en prenant soin de découper l'épaule droite de l'animal (la patte de devant) afin de la donner à ceux qui sont dans le besoin, car l'Aid n'est pas une question de lham, mais plutôt de solidarité d'esprit de famille.
( j'espère que je n'ai pas dit de conneries au sujet du rituel).


SNIN DAIMA

lundi 17 décembre 2007

Za3ma S7i7 ??


Razi Ganzou3i déclare:" Bertrand Marchand élu meilleur entraîneur français de l'année 2007". D'après les dires de monsieur Moez Idriss, l'entraîneur de l'Etoile du Sahel "est" le meilleur français de cette année. J'ai fait ma petite enquête pour connaître les nominés et le palmarès en entier, mais c'est bizarre, je ne trouve l'info nulle part. Malheureusement, on nous balance comme ça des intox invérifiables, donc à celui qui aurait pu retracer cette nouvelle, qu'il me passe le lien. Si c'est vrai, on pourra fêter puisque tout ce qui récompense une équipe tunisienne, récompense tout le football tunisien (we khalli elli fel kalb fel kalb).

dimanche 16 décembre 2007

Fast Food Nation



Je viens de regarder ce film, et anti-Américain comme je suis, j'ai adoré. Mais ce n'est pas juste par subjectivité et parce que ça dénonce les méfaits du capitalisme, ce film nous éclaire sur le faux mythe du rêve américain "travailler plus, gagner plus" un slogan que d'autres, faute d'inspiration, ont reprit. Cette fiction réalisée dans le style des documentaires à la Michael Moore, traite des problèmes causés par l'industrie des Fast-Food aux USA. Ça commence avec l'histoire des mexicains clandestins qui risquent leurs vies pour travailler aux States dans une usine de découpage de viande pour un Fast-Food soit disant concurrent de McDonald, même s'il est clair que c'est de cette enseigne que ce film parle. Ces mexicains bossent dans des conditions abominables et risquent tous les jours, d'après les dire du film, de perdre un membre. Parmi ces mexicains ya l'acteur qui joue le rôle de Faze dans la série "70'S Show", vous savez l'étranger avec un accent hilarant, ben c'est loin dans un registre beaucoup moins comique. Ce film grouille aussi d'acteurs et d'artistes dont Bruce Willis et Avril Lavigne, qui ne jouent pas les premiers rôles mais font guise de figuration pour montrer leurs engagement et leur soutient à cette cause. On parle aussi du problème des millions de jeunes exploités par les Macdo et compagnie, pour quelques dollars de l'heure, sous prétexte qu'ils ont des horaires allégés. Mais le principal sujet de ce film, c'est cette culture alimentaire qui s'est imprégnée dans l'histoire des états unis et qui commencent à nous envahir petit à petit, sous l'effigie d'un marché libre. Ces jours d'Aid, ils y a des scènes qui montrent comment les vaches sont abattues et découpées: c'est un spectacle horrible qui m'a dégoûté avant l'heure du lham mechoui (non je rigole). Il faudrait les montrer à Madame Brigitte Bardot, qui chaque Aid Kbir, nous gonflent au sujet d'égorger les moutons, et lui dire que c'est fait dans le plus grand respect des animaux. Un ami un jour mais expliqué comment on faisait le jambon en France, c'est affreux.
Hassilou, tout ça pour vous dire que ce film grouille de messages d'alerte et dénonce une société américaine qui court à sa perte en ne respectant que sa propre "personne". Le site officiel du film présente plusieurs études et chiffres impressionnants.
A voir, sans pour autant s'attendre à un chef-d'oeuvre cinématographique, car c'est plus le sujet traité que les prestations des acteurs, qui vaut le coup.

jeudi 13 décembre 2007

Chay Yfaded


Franchement, y'en a marre.
Pour la nième fois, j'écoute une fausse traduction de propos arabes traduits en français. Moi qui respectais et suivais régulièrement le journal télévisé de France2, que j'estimais le plus objectif, me prouve que j'avais tort. Ça me fait chié qu'à chaque fois ils traduisent des propos recueillis en langue arabe, afin de servir le sens du reportage. Si on veut faire croire que la population a peur, ben on rajoute une petit commentaire en voix Off ou on l'attribut même à la personne interrogée. pas plu tard qu'hier, on a tout simplement rajouter une phrase au début de l'interview avec un responsable du ministère de la santé libyenne. Pour les arabophones, si on entend bien les premiers mots dites par cet homme, on remarque que le journaliste a ajouté "nous ici on ne sais rien à propos du SIDA".
Ce n'est pas la première fois que ça arrive, même la chaîne ARTE ,super sérieuse et engagée, s'y met. La semaine dernière je regardais un reportage sur la guerre au darffour. On a interrogé un rescapé d'une attaque de la milice soudanaise. Le journal soudanais a dis:" Regardez messieurs les spectateurs AYOHA AL MOUCHAHIDOUN". Ça a été traduit en "Regardez ce que nous font les Moujahidines". Et les exemples ne manquent pas, c'est à chaque fois pareil. Je sais pas si la faute des traducteurs qui les aident ou c'est dans le but de dire aux téléspectateurs ce que ces derniers veulent entendre. Hassilou chay yfaded.

mardi 11 décembre 2007

AID MOBARAK

أيّا عيدكم مبروك و سنين دايمة

mardi 4 décembre 2007

A Love Song For Bobby Long


Blonde On Blonde



Un Travolta magistral et une Scarlett Johansson sublimissime, comme toujours, pour un film extraordinairement poétique. On y reste perplexe entre le sentiment de pitié, d’admiration et de mépris à l’égard d’un même personnage, incarné par un John Travolta très inspiré. Le réalisateur a bien fait de mettre à ses côtés Scarlett Johansson, jouant le rôle d’une adolescente adulte avant l’âge. Avec une présence et bon jeu devant la caméra, elle est pour moi avec Kirsten Dunst les Ava Gardner et les Faten Hamema du futur. Mon jugement est peut être subjectif, pour la simple raison que ces deux actrices sont très belles, mais elles sont aussi de bonnes comédiennes. Pour revenir au film, le décor aussi y est pour quelque chose : La Nouvelle-Orléans, avec comme fond un mélange de Jazz, de Blues et de Country, ce qui a donné à l’arrivée une B.O magnifique dont vous avez un extrait en haut du post.
Hassilou filem hlow barcha, à regarder en couple ou seul car il est peut être romantique sans être à l’eau de rose, un paradoxe que vous comprendrez en le visionnant.