dimanche 14 juin 2009

Valse avec Bachir

Un film audacieux, à voir absolument.

lundi 13 avril 2009

L'histoire d'un gars


C'est l'histoire d'un gars, pas seulement la sienne mais celle de plusieurs autres gars.
Il se réveille le matin, ou plutôt l'aube, vers 7h. Il reste un bon bout de temps à moitié endormi dans les toilettes, à contempler le carrelage. Il plaint même le cafard pénard qui squatte le coin de la pièce (W.C), sans se soucier de rien, ni stress ni obligation. Après ce moment d'élévation spirituelle, il se réveille avec les goûtes froides d'eau qui frôlent son visage. Ensuite, direction cuisine, avec un bon café tiède welli kteb men rabbi comme petit déj. Vient ensuite le supplice du repassage, qui foire une fois sur deux.
Habillé, nourrit et tiré à deux épingles (il ne gagne pas assez pour les 4 épingles), il se met en route vers le boulot, au volant de sa voiture qui ressemble aussi à beaucoup d'autres voitures. La jungle! c'est le plus fort qui passe en premier. Ni celui qui a la priorité, ni la marque de sa voiture, ni son diplôme, mais c'est à quel point il est disposé à aller pour passer en premier et frôler la catastrophe pour gagner 30 secondes. Après une petite heure de violences verbales, de coup de gueules et d'échanges culturels, il arrive enfin au dernier croisement avant le bureau, qui marque le début de la fin. Il ne sait pas si c'est sa tête qui ne passe pas au policier de la circulation ou si c'est seulement la poisse au quotidien, mais c'est toujours au moment où il arrive en tête de peloton que c'est aux autres de passer.
Arrivé au bureau, toujours les mêmes têtes, les mêmes "bonjouuur", les mêmes odeurs. Comme tout cadre qui se respecte et qui suit la mouvance du progrès, il n'échappe pas au rituel matinal du mail, première chose à faire arrivé devant son PC.
Le reste de la journée n'est que blabla cadencé par des pauses-café qui ne durent jamais assez.
Enfin, il fait le chemin inverse au bout d'une dizaine d'heure, comme s'il rembobinait la cassette.

Le pire dans l'histoire, c'est que quant une journée se termine, une nouvelle commence...


vendredi 9 janvier 2009

Et les Israéliens, ils en pensent quoi za3ma



"Heureusement", l'article parue, sur le génocide de l'école de l'ONU, dans le plus important journal israélien ne m'a pas déçu, et démontre bien à quel point on peut être mesquin.

" En tant qu'Israélien, que ressent-on quand notre artillerie frappe une école de l'ONU et tue des dizaines de personnes ? Une détresse profonde de ces vies perdues. Mais nous ne nous sentons pas coupables. Nous avons de la colère pour le Hamas qui nous a forcés à faire la guerre et qui se sert des Gazaouis comme de boucliers humains. Dans le cas de l'école : transformer un refuge en un site de lancement de roquettes et une réserve de munitions. Pour paraphraser Golda Meïr, " e temps viendra peut-être où nous pardonnerons aux Palestiniens d'avoir tué nos fils, mais ce sera plus difficile de les pardonner de nous avoir forcés à tuer les leurs." Remarquons également le traitement des images fait par les médias étrangers. Sur Al-Jazeera par exemple, les reportages se laissent aller au voyeurisme, à la limite de la pornographie, lorsque les journalistes filment à l'intérieur des urgences, des salles d'opération et des morgues. Face à ces clichés sanglants et aux processions funéraires, qui songe que la raison d'être du Hamas est la lutte acharnée contre l'existence d'un Etat juif ? … Ou que des leaders de l'organisation terroriste, déguisés en docteur, se cachent dans ce même hôpital d'où sont tirées ces images d'horreur ? … Ou encore que l'aide internationale réservée aux Palestiniens est détournée en faveur des guerriers blessés du Hamas ? Les médias orientés idéologiquement sont trop nombreux. Ils méprisent totalement leur devoir de présenter des informations et des images dans leur contexte. Évidemment, le public diabolise automatiquement ceux qui "sont capables d'une telle chose". Mais en fin de compte, il s'agit d'un moyen détourné pour venir en aide aux fanatiques qui sont les véritables responsables de ces horreurs."

Source: Jerusalem Post

vendredi 2 janvier 2009