lundi 8 décembre 2008
Manensawhomch brabbi
En ce jour de fête, ya des personnes dont le soucis est autre que d'arriver à manger le mechwi ou le9leya avant midi ou d'avoir assez de kebda pour el kamouneya.
Essayons au moins de remercier Dieu pour ce qu'on a et prier pour les palestiniens même si ça fait trop cliché de se dire qu'on ne peut que prier.
Aidkom Mabrouk.
samedi 6 décembre 2008
Personnalité tunisienne de l'année 2008
Sur le site de collecte d'information "Babnet", on peut voter pour la personnalité tunisienne de l'année 2008. Les lauréats, choisis bien sur par les rédacteurs du site, font partie des différents domaines qui intéressent la société tunisienne. Ces personnalités font ou ont fait le buzz durant l'année 2008. On:
- Olfa Youssef: auteur du livre "Confusion d'une musulmane".
- Dr Lawsat Ayari: le chercheur de la NASA qui a inventé l'outil "El Chahed" qui aurait dû rassembler les musulmans, au moins pour identifier le croissant du mois de Ramadan.
- Oussama Mellouli: Le nageur tunisien et deuxième champion olympique dans l'histoire de la Tunisie, 40 ans après Gammoudi et ses kor3in.
- Cheickh Machfar: le cheikh le plus cool du monde musulman, enfin je crois.
- Chawki Mejri: le réalisateur qui bosse plus en Syrie qu'en Tunisie et qu'on vient de primer pour le feuilleton "Al Ijtiya7" par un Emmy Award du meilleur création TV.
- Me Fathi Mouldi: L'avocat qui passe plus de temps dans les stades et à la télé que dans les tribunaux.
Tout cela montre bien, qu'entre un écrivain, un physicien, un réalisateur, un religieux et un sprotif, la société tunisienne a choisi d'investir plus sur l'opium du peuple des temps modernes.
Pour voter, c'est ici.
vendredi 5 décembre 2008
A la mémoire de Farhat Hached
LE CRIME Les premières rumeurs selon lesquelles Farhat HACHED avait été victime d’une attaque ont atteint le bureau avant midi, le vendredi 5 décembre. Ces rumeurs furent confirmées par la Radio de Tunis, durant son émission de 13H30, qui annonça le fait brutal de l’assassinat, la mise en place du couvre-feu dans la Régence et l’imminente arrestation d’agitateurs communistes et destouriens. Cependant que l’après-midi avançait, des versions diverses du meurtre commencèrent à circuler. Le service téléphonique fut coupé. Des contingents spéciaux de gardes mobiles et gardes républicains apparurent dans les rues et aux points stratégiques. Malgré l’étouffante atmosphère de tension, la population resta calme. Les boutiques continuèrent leur négoce, comme d’ordinaire, et aucun trouble ne fut rapporté que ce soit à Tunis ou des districts extérieurs. Les comptes-rendus des journaux du matin suivant (6 décembre) firent une reconstitution prudente, n’abordant que les points les plus vagues. Comme il a été rapporté dans le télégramme 192, le traitement fait par la presse du contexte et les commentaires tendaient à présenter les nouvelles de façon favorable à la France, insistant sur les liens communistes de la victime, alléguées une fois par le passé, sur le fait que les assassins « manifestement intentèrent le crime pour recevoir le plus de publicité », etc. Mais à ce stade, la Résidence n’apparaissait pas détenir tous les faits. Cependant, l’histoire suivant, émergea progressivement : Tôt le vendredi matin, Hached avait quitté sa maison à Radès, une banlieue résidentielle à environ six miles au sud est de Tunis, dans sa Simca 8, non accompagné, en route pour son bureau en ville. A un certain point, sur la route, une Citroën noire le dépassa, et comme les voitures étaient presque parallèles, une mitraillette tira sur lui. Il fut apparemment blessé au poignet (bien qu’il ait encore quelques différences d’opinion sur ce point), et gara sa voiture sur un terrain agricole. Il put sortir et s’abriter derrière sa voiture des tirs provenant de la Citroën qui s’éloignait. Tenant sa main blessée (et, selon d’autres récits, son abdomen) Hached regagna la route et appela à l’aide la voiture d’après. Rien de plus n’est définitivement connu jusqu’à la découverte du corps criblés de balles sur la tête et la poitrine, quelques deux heures plus tard dans un fossé près du village de Nassen sur la route Tunis-Zaghouan. Cette localité a été d’abord décrite comme étant à 100 kilomètres de la scène de tir, mais elle est en fait à un tiers de cette distance. Il a été rapporté que la Simca de Hached fut découverte là où il l’a abandonné, criblées de 36 impacts de balles. Le premier compte-rendu qui nous arriva par l’entremise d’un émissaire du siège de l’UGTT, agité et, comme cela peut être compréhensible, dans un état de grand trouble, rapporta que la première attaque avait été vue par 3 Tunisiens : deux bergers et un laboureur. Ils ne sont pas encore apparus. Dimanche, « La Presse » annonça (et la Résidence confirma) qu’un témoin relativement « sérieux », un employé français de la société du Tramway, était entrain d’approcher de Radès, venant de Tunis, dans un petit camion, autour de 8h du matin. Notant que quelque chose n’allait pas entre la Simca et la Citroën, mais apparemment échouant à comprendre la véritable nature des évènements, il s’arrêta et offrit à Hached de monter. Hached était sur le point d’accepter et demanda au témoin de faire demi-tour et de le conduire à l’hôpital Sadiki, quand la troisième voiture s’arrêta. Il est rapporté par le témoin que Hached avait dit, « Ce sont mes amis (ou « des connaissances » - les récits diffèrent), ils m’y emmèneront plus rapidement ». Là-dessus, la troisième voiture disparut. Dans l’excitation du moment, le chauffeur du camion négligea de noter le numéro d’immatriculation.
Extrait de "L'assassinat de Farhat HACHED, du Consulat général américain (Tunis) au Département d'Etat (Washington)"
Source: ici
mardi 2 décembre 2008
lundi 1 décembre 2008
Les israéliens bloquent même les aides humanitaires
" Un bateau libyen en route pour la bande de Gaza, soumise à un blocus israélien, a été intercepté par la marine d'Israël qui l'a contraint à rebrousser chemin, ont indiqué lundi des sources palestinienne et israélienne.
Le cargo, chargé d'aide humanitaire, a été intercepté au large de Gaza par des bâtiments israéliens qui l'ont sommé de regagner le port égyptien d'El-Arich, a indiqué le député palestinien Jamal Al-Khoudari, qui dirige un Comité populaire luttant contre le blocus imposé à Gaza.
Le Al-Marwa était le premier bateau d'un pays arabe à se diriger vers Gaza pour tenter de briser le blocus israélien. Des embarcations privées transportant des militants propalestiniens étrangers avaient fait le voyage ces derniers mois mais la marine israélienne les avaient laissé passer.
Israël a confirmé avoir refoulé le bateau.
"Des navires de la marine se sont approchés du bateau libyen et l'ont sommé par radio de rebrousser chemin", a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères Yigal Palmor.
"Quiconque souhaite acheminer de l'aide humanitaire à Gaza doit le faire en coordination avec Israël et à travers les points de passage connus. Ils peuvent aussi contacter l'Egypte", a-t-il ajouté.
Le terminal de Rafah, à la frontière entre la bande de Gaza et l'Egypte, est fermé quasiment en permanence depuis l'enlèvement d'un soldat israélien à la lisière de Gaza en juin 2006. Le terminal ne peut en effet fonctionner sans le feu vert d'Israël conformément à un accord israélo-palestino-égyptien parrainé par les Etats-Unis.
Le blocus de la bande de Gaza, en vigueur depuis la prise de pouvoir par les islamistes Hamas en juin 2007, a été renforcé début novembre en riposte à la reprise des tirs de roquettes et d'obus de mortier vers le sud d'Israël, après une opération de l'armée israélienne dans le territoire palestinien.
Le bateau libyen transportait une cargaison composée de 500 tonnes d'huile, 750 tonnes de lait, 1.200 tonnes de riz, 500 tonnes de farine de blé et 100 tonnes de médicaments, selon le Fonds libyen d'aide et de développement en Afrique, qui a affrété le navire.
Pour protester contre le blocus, des militants pro-palestiniens ont déjà organisé à trois reprises --parfois accompagnés de personnalités politiques-- des traversées depuis Chypre depuis le mois d'août, afin de remettre des denrées et du matériel humanitaire.
A chaque fois, les autorités israéliennes avaient fini par laisser passer les bateaux après avoir menacé de les intercepter."
Ça se passe de tout commentaire.
Source: Yahoo News
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